leçon 1: d'une guerre européenne à une guerre mondiale.
Compétences du socle: se repérer dans le temps - se repérer dans l'espace
Connaissances: connaître les grandes phases de la guerre - guerre de position - guerre de mouvement
Connaissances: connaître les grandes phases de la guerre - guerre de position - guerre de mouvement
DÉCOUVRIR LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE A TRAVERS LE REGARD D'UN ARTISTE
Analyse de l’œuvre d'Otto Dix, La Guerre.
Analyse de l’œuvre d'Otto Dix, La Guerre.
Compétences : se repérer dans le temps.
IDENTIFIER LES GRANDES PHASES DE LA GUERRE
VÉRIFIER SES CONNAISSANCES : RÉPONDRE AUX QUESTION D'UNE VIDÉO INTERACTIVE
SYNTHÈSE SUR LES GRANDES PHASES DE LA GUERRE / guerre de mouvement - guerre de position - tranchées -
1- les débuts de la guerre.
Dans la guerre de mouvement, les armées se déplacent quotidiennement pour contourner l'adversaire et conquérir du territoire. Les combats débutent en aout 1914, l’Allemagne envahit le Belgique puis le nord de la France. Le plan Schlieffen permet donc le contournement de la France par le Sud pour ensuite encercler Paris. Les premières offensives allemandes sont victorieuses en 1914. L’entente doit reculer lors de l’offensive de la Marne en septembre 1914.
2- la guerre de position
A partir de la fin de l’année 1914, les armées sont enterrées dans des tranchées. Chaque belligérant veut tenir sa position et se protège. Pour briser le front, des assauts meurtriers sont lancés en 1915 et 1916 accompagnés de puissants bombardements d’artillerie. Les plus grandes offensives de la guerre sont Verdun de Février à Novembre 1916 et la bataille de la Somme (juillet – novembre 1916). En 1917, des mutineries éclatent dans les tranchées. Les soldats font la « grève de la guerre » pour protester contre les assauts meurtriers.
3- la victoire de l’Entente et la reprise de la guerre de mouvement
La guerre de mouvement reprend en 1918. Après la signature de la paix avec les russes en mars 1918 à Brest-Litovsk, les forces allemandes lancent plusieurs assauts. L'arrivée de renforts américains à partir d'avril permet de lancer de nouvelles offensives. Le 11 novembre 1918, l’armistice est signé. L’Allemagne et ses alliées sont vaincues. En juin 1919, le traité de Versailles est signé. Il sanctionne l’Allemagne.
1- les débuts de la guerre.
Dans la guerre de mouvement, les armées se déplacent quotidiennement pour contourner l'adversaire et conquérir du territoire. Les combats débutent en aout 1914, l’Allemagne envahit le Belgique puis le nord de la France. Le plan Schlieffen permet donc le contournement de la France par le Sud pour ensuite encercler Paris. Les premières offensives allemandes sont victorieuses en 1914. L’entente doit reculer lors de l’offensive de la Marne en septembre 1914.
2- la guerre de position
A partir de la fin de l’année 1914, les armées sont enterrées dans des tranchées. Chaque belligérant veut tenir sa position et se protège. Pour briser le front, des assauts meurtriers sont lancés en 1915 et 1916 accompagnés de puissants bombardements d’artillerie. Les plus grandes offensives de la guerre sont Verdun de Février à Novembre 1916 et la bataille de la Somme (juillet – novembre 1916). En 1917, des mutineries éclatent dans les tranchées. Les soldats font la « grève de la guerre » pour protester contre les assauts meurtriers.
3- la victoire de l’Entente et la reprise de la guerre de mouvement
La guerre de mouvement reprend en 1918. Après la signature de la paix avec les russes en mars 1918 à Brest-Litovsk, les forces allemandes lancent plusieurs assauts. L'arrivée de renforts américains à partir d'avril permet de lancer de nouvelles offensives. Le 11 novembre 1918, l’armistice est signé. L’Allemagne et ses alliées sont vaincues. En juin 1919, le traité de Versailles est signé. Il sanctionne l’Allemagne.
LEÇON 2 : COMBATTRE DURANT LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE
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Verdun et la bataille de la Somme: symboles d'un massacre de masse. Diaporama sur Verdun.
Travail à réaliser : analyser des témoignages de soldats pour comprendre ce qu'est une violence de masse.
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Leçon 2 : la violence des combats : pourquoi la guerre de tranchées est une violence de masse ?
L'exemple de Verdun
A- Verdun, un enjeu central
En février 1916, l'empereur allemand Guillaume II ordonne le lancement d'une vaste offensive pour faire plier l'armée française. Le site de Verdun est choisi par les généraux allemands. Ce carrefour stratégique, en cas de chute ouvrirait la voie en direction de Paris.
La bataille de Verdun se déroule en deux phases : l'attaque allemande et la contre-attaque française. Le 21 février 1916, l'armée allemande lance une offensive à la suite d'une puissance préparation d'artillerie. Près de 2 millions d'obus sont tirés en 24 heures sur les tranchées françaises. Les forts de Vaux et de Douaumont sont pris par les allemands mais l'armée française n'a pas cédé.
Dans un second temps, les forces françaises conduite par le général Pétain reprennent les forts de Vaux et de Douaumont au prix d'un lourd sacrifice humain et de pertes terribles.
Une autre offensive majeure est lancée plus au nord, l’offensive de la Somme, en juillet 1916. Il s’agit attaque britannique visant à soulager les défenses françaises à Verdun.
B- combattre dans les tranchées : la vie du soldat au front
A Verdun, les conditions de vie du soldat sur le front sont terribles. Dans la guerre de position, le soldat est réfugié dans une tranchée (fossé creusé dans le sol enserré de barbelés) ; le no man's land est l'espace qui sépare les tranchées ennemies. Durant la bataille de Verdun, les tranchées sont détruites par la puissance des bombardements. Les conditions de vie des soldats des deux camps sont rendues difficiles non seulement par les assauts meurtriers contre les positions adverses mais aussi par la boue, les rats et des conditions d 'hygiène déplorables. Les lettres des poilus, malgré la censure, témoignent de leur désarroi. Alors que les premiers reportages filmés de guerre mais aussi la presse censurée minimisent la dureté des combats pour ne pas affoler l’opinion, les témoignages de combattants donnent une autre image des combats. Des écrivains comme Henri Barbusse (Le Feu), Maurice Genevoix (ceux de Verdun), Blaise Cendrars (La main Coupée) décrivent avec effroi l’enfer du front et la violence des combats. Du côté allemand, Ernst Jünger dans « Orages d’aciers » décrit un enfer semblable.
C- la guerre dans les tranchées : un massacre de masse
Cette bataille atteint un seuil de violence extrême en raison des armes employées sur le champ de bataille. Ces armes sont produites en quantités industrielles et contribuent à la violence des combats (tanks, gaz, artillerie lourde, mitrailleuses, mines...). Cette bataille se solde par une victoire française et elle a été rendue possible par un approvisionnement incessant du front par la Voie Sacrée. Cependant, le bilan humain est très lourd. En décembre 1916, lorsque cette bataille s'achève, près de 350 000 soldats français et 320 soldats allemands y ont laissé la vie. Cette bataille affaiblit les forces allemandes pour la suite de la guerre. Le moral des troupes françaises, malgré les pertes, en sort renforcé.
Vocabulaire
L'exemple de Verdun
A- Verdun, un enjeu central
En février 1916, l'empereur allemand Guillaume II ordonne le lancement d'une vaste offensive pour faire plier l'armée française. Le site de Verdun est choisi par les généraux allemands. Ce carrefour stratégique, en cas de chute ouvrirait la voie en direction de Paris.
La bataille de Verdun se déroule en deux phases : l'attaque allemande et la contre-attaque française. Le 21 février 1916, l'armée allemande lance une offensive à la suite d'une puissance préparation d'artillerie. Près de 2 millions d'obus sont tirés en 24 heures sur les tranchées françaises. Les forts de Vaux et de Douaumont sont pris par les allemands mais l'armée française n'a pas cédé.
Dans un second temps, les forces françaises conduite par le général Pétain reprennent les forts de Vaux et de Douaumont au prix d'un lourd sacrifice humain et de pertes terribles.
Une autre offensive majeure est lancée plus au nord, l’offensive de la Somme, en juillet 1916. Il s’agit attaque britannique visant à soulager les défenses françaises à Verdun.
B- combattre dans les tranchées : la vie du soldat au front
A Verdun, les conditions de vie du soldat sur le front sont terribles. Dans la guerre de position, le soldat est réfugié dans une tranchée (fossé creusé dans le sol enserré de barbelés) ; le no man's land est l'espace qui sépare les tranchées ennemies. Durant la bataille de Verdun, les tranchées sont détruites par la puissance des bombardements. Les conditions de vie des soldats des deux camps sont rendues difficiles non seulement par les assauts meurtriers contre les positions adverses mais aussi par la boue, les rats et des conditions d 'hygiène déplorables. Les lettres des poilus, malgré la censure, témoignent de leur désarroi. Alors que les premiers reportages filmés de guerre mais aussi la presse censurée minimisent la dureté des combats pour ne pas affoler l’opinion, les témoignages de combattants donnent une autre image des combats. Des écrivains comme Henri Barbusse (Le Feu), Maurice Genevoix (ceux de Verdun), Blaise Cendrars (La main Coupée) décrivent avec effroi l’enfer du front et la violence des combats. Du côté allemand, Ernst Jünger dans « Orages d’aciers » décrit un enfer semblable.
C- la guerre dans les tranchées : un massacre de masse
Cette bataille atteint un seuil de violence extrême en raison des armes employées sur le champ de bataille. Ces armes sont produites en quantités industrielles et contribuent à la violence des combats (tanks, gaz, artillerie lourde, mitrailleuses, mines...). Cette bataille se solde par une victoire française et elle a été rendue possible par un approvisionnement incessant du front par la Voie Sacrée. Cependant, le bilan humain est très lourd. En décembre 1916, lorsque cette bataille s'achève, près de 350 000 soldats français et 320 soldats allemands y ont laissé la vie. Cette bataille affaiblit les forces allemandes pour la suite de la guerre. Le moral des troupes françaises, malgré les pertes, en sort renforcé.
Vocabulaire
- Tranchée : fossé, abri protégé par des barbelés et des sacs de sable.
- No man’s land : zone séparant les tranchées adverses
- Le front : zone des combats
- Artillerie : canon utilisant des obus
- Poilu : nom donné au soldat français
lecon 3: LE GENOCIDE ARMENIEN, UNE VIOLENCE DE MASSE.
Compétence du socle : pratiquer différents langages - prouver - argumenter - pratiquer une démarche scientifique
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Travail en classe :
Rechercher les éléments qui ont conduit les dirigeants de l'empire ottoman à organiser un massacre de masse contre les Arméniens.
Démarche : rechercher des preuves à partir des témoignages pour montrer l'intention de procéder à un génocide.
Synthèse leçon 3 : le génocide des Arméniens en 1915.
En 1915, l'empire Ottoman combat à sa frontière orientale les forces russes. Celles-ci infligent une défaite cuisante dans le Caucase. Les Arméniens, minorité chrétienne dans un empire musulman, sont soupçonnés d'avoir apporté une aide aux Russes. Ils sont présentés comme des traitres. En avril 1915, l'ordre est donné par le ministre de l'intérieur, Talat Pacha, de procéder à des déportations et exécutions des Arméniens. Les hommes sont exécutés dans des camps; des convois sont organisés pour déplacer les populations vers le désert syrien. La plupart des déportés meurent dans le désert. Les survivants sont exécutés dans des camps. Il s'agit d'un génocide car l'ordre a été donné d'exterminer les Arméniens. Ce génocide a été organisé et planifié. Cet événement de la première mondiale montre que les civils sont largement touchés par les violences de masse. Les opérations militaires sur ce front ont donc eu des conséquences directes sur les civils. Au total, ce génocide à provoqué la mort de près de 1,2 millions de victimes, soit trois Arméniens sur quatre. Une diaspora s'est formée. Les survivants se sont réfugiés en Europe ( France, Russie...) mais aussi en Amérique du nord, en Amérique du sud et en Australie.
Rechercher les éléments qui ont conduit les dirigeants de l'empire ottoman à organiser un massacre de masse contre les Arméniens.
Démarche : rechercher des preuves à partir des témoignages pour montrer l'intention de procéder à un génocide.
Synthèse leçon 3 : le génocide des Arméniens en 1915.
En 1915, l'empire Ottoman combat à sa frontière orientale les forces russes. Celles-ci infligent une défaite cuisante dans le Caucase. Les Arméniens, minorité chrétienne dans un empire musulman, sont soupçonnés d'avoir apporté une aide aux Russes. Ils sont présentés comme des traitres. En avril 1915, l'ordre est donné par le ministre de l'intérieur, Talat Pacha, de procéder à des déportations et exécutions des Arméniens. Les hommes sont exécutés dans des camps; des convois sont organisés pour déplacer les populations vers le désert syrien. La plupart des déportés meurent dans le désert. Les survivants sont exécutés dans des camps. Il s'agit d'un génocide car l'ordre a été donné d'exterminer les Arméniens. Ce génocide a été organisé et planifié. Cet événement de la première mondiale montre que les civils sont largement touchés par les violences de masse. Les opérations militaires sur ce front ont donc eu des conséquences directes sur les civils. Au total, ce génocide à provoqué la mort de près de 1,2 millions de victimes, soit trois Arméniens sur quatre. Une diaspora s'est formée. Les survivants se sont réfugiés en Europe ( France, Russie...) mais aussi en Amérique du nord, en Amérique du sud et en Australie.
leçon 4: LES CIVILS DANS LA GUERRE TOTALE
Comment les civils participent - ils indirectement aux violences de masse durant la guerre?
Leçon 4 : guerre totale et violence de masse: les civils dans la guerre totale.
A- Une guerre industrielle.
La guerre mobilise l’ensemble de l’économie. A l’arrière, les Etats organisent l’économie de guerre : les industries sont reconverties en usines d’armement. Les femmes, appelées munition nettes, et la main d’œuvre des colonies remplacent les hommes partis sur le front. Dans les usines, ils font produire des armements en masse afin d’approvisionner le front. Renault, Citroën ou Berliet participent à la production de guerre.
B- Financer la guerre.
Pour financer les dépenses de guerre, les Etats augmentent les impôts et empruntent beaucoup d’argent auprès de leur population, des banques et des Etats Unis. A la fin de la guerre, il faut rembourser les dettes et les Etats sont au bord de la ruine.
C- Convaincre, persuader, déformer : censure et propagande.
Pendant la guerre, il faut mobiliser les esprits. Afin de maintenir le moral de l’arrière, les Etats instaurent la censure : les nouvelles diffusées sont contrôlées par les journaux ainsi que le courrier des soldats. Une intense propagande est également menée pour convaincre les opinions publiques que la guerre menée est juste et peu meurtrière. Elles se présentent souvent sous forme d’affiche.
D- Les violences contre les civils
Lors des phases d’invasion et de retraite des armées, massacres exécutions et viols sont nombreux. Des milliers de civils meurent dans les premiers bombardements urbains par des canons longue portée ou par des escadrilles aériennes. Dans le nord de la France occupé par l’armée allemande, des populations sont victimes de travaux forcés.
Vocabulaire :
A- Une guerre industrielle.
La guerre mobilise l’ensemble de l’économie. A l’arrière, les Etats organisent l’économie de guerre : les industries sont reconverties en usines d’armement. Les femmes, appelées munition nettes, et la main d’œuvre des colonies remplacent les hommes partis sur le front. Dans les usines, ils font produire des armements en masse afin d’approvisionner le front. Renault, Citroën ou Berliet participent à la production de guerre.
B- Financer la guerre.
Pour financer les dépenses de guerre, les Etats augmentent les impôts et empruntent beaucoup d’argent auprès de leur population, des banques et des Etats Unis. A la fin de la guerre, il faut rembourser les dettes et les Etats sont au bord de la ruine.
C- Convaincre, persuader, déformer : censure et propagande.
Pendant la guerre, il faut mobiliser les esprits. Afin de maintenir le moral de l’arrière, les Etats instaurent la censure : les nouvelles diffusées sont contrôlées par les journaux ainsi que le courrier des soldats. Une intense propagande est également menée pour convaincre les opinions publiques que la guerre menée est juste et peu meurtrière. Elles se présentent souvent sous forme d’affiche.
D- Les violences contre les civils
Lors des phases d’invasion et de retraite des armées, massacres exécutions et viols sont nombreux. Des milliers de civils meurent dans les premiers bombardements urbains par des canons longue portée ou par des escadrilles aériennes. Dans le nord de la France occupé par l’armée allemande, des populations sont victimes de travaux forcés.
Vocabulaire :
- Censure : interdiction par l’Etat d’une information, d’une publication ou d’un spectacle.
- Guerre totale : conflit mobilisant la totalité des forces militaires, économiques, humaines pour la victoire.
- L’arrière : territoire hors de la zone de combat, en arrière du front.
- Propagande : ensemble des méthodes de communication utilisées pour faire accepter une opinion, une idée à toute la population.
Leçon 5 : faire la paix. QUEL BILAN PEUT- on faire de la guerre?
La victoire des Alliés assure t-elle une paix durable pour le futur? La victoire de 1918 est - elle un triomphe pour les Alliés?
1- comment les archives vidéos de 1919 présentent- elles le traité de Versailles?
SYNTHÈSE VIDÉO SUR LE BILAN DE LA GUERRE
LEÇON 5 : FAIRE LA PAIX. L'EUROPE TRANSFORMÉE PAR LA GUERRE
I. LA GUERRE A RUINE L'EUROPE
A. Les pertes humaines
• La guerre a provoqué, en Europe, plus de 8 millions de morts et 6 millions d'invalides ; 8 millions d'enfants sont orphelins. En France, plus de 10 % de la population active masculine a été tuée ou est portée disparue ; 3 millions de soldats français ont été blessés. L'affaiblissement de certains Etats est donc démographique. La population, affaiblie par les privations, subit de surcroît les assauts d'une épidémie de grippe espagnole, en 1918. La guerre, enfin, a entraîné un déficit de naissances, les hommes étant au front.
• Certaines populations doivent abandonner, non sans mal, leur région d'origine : un million d'Allemands quittent la Pologne, les pays baltes et l'Alsace-Lorraine, pour se réfugier sur le territoire réduit de l'Allemagne.
B. Les conséquences économiques
• Dans certaines régions, qui ont servi de champs de bataille, comme la Picardie ou la Champagne, tout est à reconstruire : les maisons, ponts, routes et usines sont en ruines. La France, vainqueur de la guerre, est aussi affaiblie économiquement.
• Or l'Europe s'est terriblement appauvrie pendant la guerre. Pour acheter du matériel de guerre et se ravitailler, les États se sont endettés. Ils doivent maintenant rembourser leurs emprunts et verser des pensions aux mutilés, aux veuves et aux orphelins.
• La reconstruction de l'Europe dépend en partie des États-Unis, qui sont les grands bénéficiaires de la guerre. Les Américains prêtent de l'argent au monde entier, le dollar devient la monnaie la plus utilisée dans le commerce international.
II. LES TRAITES DE PAIX : LA CARTE DE L'EUROPE TRANSFORMEE
• L'horreur des combats, la peur du soldat dans les tranchées sont décrites dans des livres publiés pendant ou après la guerre, comme le Feu d'Henri Barbusse, qui obtient le Prix Goncourt en 1917. En 1918, Barbusse fonde le mouvement pacifiste Clarté pour que les peuples fraternisent et que cette guerre barbare soit la dernière.
La profusion de monuments aux morts montre le traumatisme de la guerre dans les sociétés.
• La plupart des anciens soldats essaient cependant d'oublier, de profiter de la vie dans les tout nouveaux cinémas ou les boîtes de nuit des Années folles.
I. LA GUERRE A RUINE L'EUROPE
A. Les pertes humaines
• La guerre a provoqué, en Europe, plus de 8 millions de morts et 6 millions d'invalides ; 8 millions d'enfants sont orphelins. En France, plus de 10 % de la population active masculine a été tuée ou est portée disparue ; 3 millions de soldats français ont été blessés. L'affaiblissement de certains Etats est donc démographique. La population, affaiblie par les privations, subit de surcroît les assauts d'une épidémie de grippe espagnole, en 1918. La guerre, enfin, a entraîné un déficit de naissances, les hommes étant au front.
• Certaines populations doivent abandonner, non sans mal, leur région d'origine : un million d'Allemands quittent la Pologne, les pays baltes et l'Alsace-Lorraine, pour se réfugier sur le territoire réduit de l'Allemagne.
B. Les conséquences économiques
• Dans certaines régions, qui ont servi de champs de bataille, comme la Picardie ou la Champagne, tout est à reconstruire : les maisons, ponts, routes et usines sont en ruines. La France, vainqueur de la guerre, est aussi affaiblie économiquement.
• Or l'Europe s'est terriblement appauvrie pendant la guerre. Pour acheter du matériel de guerre et se ravitailler, les États se sont endettés. Ils doivent maintenant rembourser leurs emprunts et verser des pensions aux mutilés, aux veuves et aux orphelins.
• La reconstruction de l'Europe dépend en partie des États-Unis, qui sont les grands bénéficiaires de la guerre. Les Américains prêtent de l'argent au monde entier, le dollar devient la monnaie la plus utilisée dans le commerce international.
II. LES TRAITES DE PAIX : LA CARTE DE L'EUROPE TRANSFORMEE
- Les vainqueurs de la guerre se réunissent à la conférence de Paris en 1919. Le traité de Versailles (juin 1919) considère l'Allemagne responsable et lui inflige des sanctions militaires, financières, territoriales. Ce traité est vécu comme une humiliation par les Allemands .
- A la suite des traités de paix, la carte de l'Europe est transformée. Des États ont disparu comme l'empire Ottoman ou l'empire d’Autriche -Hongrie. De nouveaux États apparaissent (Yougoslavie, Pologne, Tchécoslovaquie, pays baltes...). Ces traités de paix ont fait surgir de nouveaux points de tension en Europe. De nouvelles inquiétudes surgissent avec la révolution russe de 1917 et la peur du communisme. La SDN (Société des Nations), créée après la guerre, tente d'apaiser les conflits.
• L'horreur des combats, la peur du soldat dans les tranchées sont décrites dans des livres publiés pendant ou après la guerre, comme le Feu d'Henri Barbusse, qui obtient le Prix Goncourt en 1917. En 1918, Barbusse fonde le mouvement pacifiste Clarté pour que les peuples fraternisent et que cette guerre barbare soit la dernière.
La profusion de monuments aux morts montre le traumatisme de la guerre dans les sociétés.
• La plupart des anciens soldats essaient cependant d'oublier, de profiter de la vie dans les tout nouveaux cinémas ou les boîtes de nuit des Années folles.
LEÇON 6 : la révolution russe et ses conséquences en europe
SYNTHÈSE VIDÉO DU COURS SUR LA RÉVOLUTION RUSSE